Rencontres de la Photographie Arles 2017

De passage à Arles lors d'une randonnée en vélo, je me suis réservé une journée pour voir les expositions des Rencontres de la Photographie. C'était la première fois, je n'ai pas été déçu.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, tout de même un peu inquiet de ne trouver que de la photographie artistique moderne difficile d'accès pour moi.
En fait, oui et non, il y a bien de la photographie dite artistique mais rarement inaccessible, et bien sûr de la Photographie, celle qui montre le monde et notre humanité.
J'ai parcouru toutes ces expositions avec beaucoup de plaisir, de surprise, d'émotion.

Je me suis acquitté d'un droit d'entrée de 31€ valable pour une journée. Fin Août quelques expositions ont déjà fermé, mais 9 sur 10 restent ouvertes jusqu'à la fin septembre.
Les expositions sont éparpillées un peu partout dans la ville, dont certaines sont dans des sites prestigieux.
Le matin, j'ai arpenté la vieille ville.
Au Cloitre Saint-Trophime, Dune Varella, sites touristiques victimes de la guerre,
 Niels Ackermann et Sébastien Gobert, à la recherche de Lénine en Ukraine,
Au Palais de l'Evêché .... que des sites superbes.
A l'Espace Van Gogh, un lieu étonnant, avec un grand patio,
 Par contre une exposition un peu longue et mal éclairée, intitulée Passions Urbaines.
En accès libre, dans les caves de la Librairie Actes Sud, les Indiens Kogis, Mémoire des Possibles, un peuple qui vit en harmonie avec la Nature, à l'opposé de notre société de consommation responsable du réchauffement climatique,
A la Chapelle-du-Méjan, exposition La Vuelta, 28 photographes Colombiens,
Ici, les tableaux des classes des écoles abandonnées à cause de la guerre,
Egalement des films d'artistes, sur des écrans ou dans des salles obscures,
En dehors de la vieille ville, à la maison des peintres.
Chaque photographe et son exposition sont décrits comme ci-dessous. Chaque exposition fait l'objet d'une analyse, sociologique et ou philosophique, qui nous permet de mieux appréhender la galerie présentée, ainsi que nous ouvrir à de nouveaux horizons et d'autres réflexions.

Et mon exposition coup de coeur, les Gorgans par Mathieu Pernot, il a suivi pendant 20 ans une famille de Tziganes d'Arles. Ils retrouvent ici un honneur et une identité que notre société leur refuse bien souvent.
 A la Croisière, exposition La Vache et l'Orchidée, photographie vernaculaire colombienne. Original, un peu fouilli ... pas classique,
Et du coté des anciens ateliers Sncf, des bâtiments qui en imposent, ici la grande Halle ,
Au Magasin Electrique, Mathieu Asselin, Monsanto: une enquête photographique sur le tristement célèbre fabricant de l'Agent Orange et du Rondup.
 Karlheinz Weinberger, Swiss Rebels de la fin des années 50,
Une table lumineuse géante ...
Et l'Atelier de Mécanique, immense, lumière parfaite, de nombreux photographes présentés, j'avoue avoir fini ma journée en beauté !



Une journée suffit pour voir la majorité des expositions, mais pas toutes les expositions, à moins d'avoir de bonnes jambes et de les faire au pas de course ...

Je crois que je vais me réserver une journée dès à présent pour l'édition 2018 ! J'irai à vélo s'il le faut !

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